Les antiviraux n’épargnent-ils aucun virus ?

Les antiviraux n’épargnent-ils aucun virus ?

Les antiviraux sont des médicaments destinés à traiter les infections virales et les viroses (maladie) qu’elles engendrent. Depuis les années 90...

Les raisons des cheveux blancs précoces
Remèdes naturels contre le ventre ballonné et gonflé
Comment soulager une rage de dents ?

Les antiviraux sont des médicaments destinés à traiter les infections virales et les viroses (maladie) qu’elles engendrent. Depuis les années 90, les chercheurs et les laboratoires pharmaceutiques multiplient les recherches et les découvertes débouchant sur la mise sur le marché d’un nombre croissant d’antiviraux.

Comprendre l’action des antiviraux

Les antiviraux entrent en action quand les virus sont encore en phase réplicative, autrement dit, au moment où ils sont en pleine multiplication. Cela signifie que les antiviraux sont inefficaces sur les virus latents. Ces derniers, en effet, ne se répliquent pas, ne se prolifèrent pas dans l’organisme. Les antiviraux neutralisent et anéantissent les virus en pénétrant au sein des cellules humaines. Par ailleurs, leur attaque est programmée durant un ou plusieurs stades de réplication du virus. Par exemple, une première pénétration a lieu durant l’attachement cellulaire, la deuxième se déroule durant l’assemblage et une dernière incursion est réalisée au cours de la synthèse d’acides nucléiques.

Les principales familles d’antiviraux

Il existe les antiviraux permettant de lutter contre les virus de l’herpès (virus Herpes simplex de type 1 ou HSV-1 et le virus Herpes simplex de type 2 ou HSV-2). Le plus célèbre est l’aciclovir. Des antiviraux responsables de l’éradication du virus du cytomégalovirus à l’origine du Syndrome mononucléosique sont également disponibles. Les plus répandus sont le ganciclovir et le foscarnet. Autre classe d’antiviraux, ceux destinés à lutter contre les virus Myxovirus influenzae qui entraînent la grippe. Les plus efficaces sont l’oseltamivir ainsi que la zanamivir. Les antiviraux qui débarrassent des virus des hépatites B et C forment aussi une famille bien distincte. Il existe enfin l’interféron, la ribavirine et les antirétroviraux. Ces derniers permettent la propagation du V.I.H dans l’organisme.

Les limites

Il est nécessaire de restreindre le recours à un antiviral lorsque l’action de ce celui-ci est susceptible d’interférer, de perturber les métabolismes cellulaires. En effet, cette interférence est à l’origine d’une toxicité néfaste pour la personne contaminée. De surcroît, il existe des viroses impossibles à traiter avec des antiviraux. Parmi celles-ci, on peut citer la poliomyélite aiguë. Certaines viroses sont évitées grâce à la découverte de vaccins qui empêchent les vaccinés d’être contaminés par les virus.

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: 0